Methode Freinet à l’ecole de St Georges

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L’école où « les enfants sont directement acteurs de leur apprentissage »
L’école de Saint-Georges-sur-l’Aa accueille une quarantaine d’enfants répartis sur deux niveaux (maternelle et CP, du CE1 au CM2). Rencontre avec Vincent Calcoen, directeur de l’école, en charge du second niveau.
L’école applique les préceptes de Célestin Freinet, un pédagogue français qui a mis sur pied des techniques pédagogiques fondées sur l’expression libre des enfants.

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JE FÉLICITE, JE N’AI PAS AIMÉ, JE PARTAGE, QUOI DE NEUF, ALBUM DE VIE, GESTION DE L’ESPACE… TOUR À TOUR, LES ENFANTS DRESSENT LE BILAN DU TRAVAIL DE LA SEMAINE, DÉCIDENT DE CELUI DE LA SEMAINE À VENIR, PROPOSENT CE QUI POURRAIT AMÉLIORER LE QUOTIDIEN DE LEUR PETITE ÉCOLE.

Aujourd’hui, c’est Naïla qui préside le conseil coopératif. Louane, Cloé, Athénaïs, Amélia, Swann, Zoé, Dimitri, Liyanna, Lucy, Emmy, Julie, Evann et Vincent, le directeur, se prêtent à l’exercice auquel tous adhèrent.
Vincent Calcoen, vous dirigez cette classe multiniveaux. Pratiquez-vous une méthode particulière ?
« Oui. Cette méthode est largement inspirée de la méthode Freinet. Les enfants sont directement acteurs de leur apprentissage. Nous avons bien entendu une pédagogie qui se décline par plans de travail autour des ateliers, d’écriture, de français, de mathématiques, mais elle permet une approche différente de l’apprentissage. »
Auriez-vous un exemple ?
« Oui, le quoi de neuf. Chaque matin, nous ouvrons cette petite lucarne sur le monde extérieur. Cela motive l’accès à la parole, à la mise en situation d’écriture, de recherches. Un événement qui se déroule dans une partie du monde enclenchera des recherches qui toucheront à la géographie, à l’histoire, à l’économie, chacun amenant sa contribution à l’atelier d’écriture. La production est ensuite présentée aux parents. Cette méthode, je l’ai pratiquée durant sept années. Elle porte ses fruits. Elle rend les enfants davantage acteurs de leur apprentissage. »
Le regroupement de niveaux, est-ce un avantage ou un inconvénient ?
« Sur une classe de quinze élèves, cela est un avantage qui permet une saine émulation entre les élèves. Il y a de véritables échanges constructifs entre eux. Nous sommes prêts à accueillir davantage d’enfants. »

Source : La Voix Du Nord