Histoire du village

Selon la tradition, Saint-Georges-Sur-l’Aa devrait sa création à une soldatesque anglaise qui choisit ce site pour y établir un lieu de culte dédié au patron de l’angleterre. Les dires sont invérifiables mais restent toutefois plausibles, tant les incursions anglaises furent nombreuses dans cette contrée durant la guerre de cent ans. De ces temps éloignés subsiste un unique vestige : son église dont choeur est un bel et rare exemple d’art gothique du début du XIIIe siècle.

Historiquement rattachée au diocèse de Saint-Omer, on trouve trace écrite de « Sanctus Georgius » en 1178. L’église, fierté du village, est classée au monument historique en 1975.

Perdue entre le Port de Dunkerque et la Centrale Nucléaire de Gravelines, comme un espace hors du temps entre 2 symboles de la réussite industrielle, le village s’est battu, soucieux de préserver son patrimoine, pour préserver son identité et assurer sa survie.

Saint Georges était près d’être rayé de la carte, lorsque les expropriations du Port Autonome de Dunkerque laissaient envisager le pire.

C’est à l’église de la commune que l’on doit de trouver Saint Georges sur le CD 11, en se faisant classer monument historique en 1975.

{oziogallery 184}

 

Le 6 décembre 1998, le maire a dû procéder à la fermeture de l’édifice pour des raisons de sécurité. Celle qui sauva le village, nécessite de sérieux travaux.

Les réparations sont estimées à 4,5 millions de francs.

Après plus de deux ans de silence et de travaux de restauration l’Eglise a retrouvé son éclat. Ré ouverte pour la messe de Noël du 24 décembre 2000, elle a été inaugurée lors d’une messe d’action de grâces le 28 janvier 2001, en présence de Monseigneur Gérard DEFOIS, évêque de Lille.

Lors de cet événement, il déclarait « votre église est toute une histoire, celle de votre région, celle de vos aïeux, la vôtre et celle que vos enfants écrirons en ces lieux ».

Cependant, les rénovations effectuées ont permis de faire apparaître des peintures (frises) sur les murs du chœur.

La chair de vérité a été démontée et partagée en trois parties :

  • la partie principale compose l’autel,
  • une autre partie forme le socle de la statue de Saint-Georges,
  • la dernière partie pour l’ambon.